JOURNAL DE MA CHAMBRE - Tiffany
Quand j'ouvre mes volets c'est grâce au soleil, le ciel bleu, le chant des oiseaux, les feuilles d'arbres fines et légères qui bougent sous l'effet de ce petit vent je le trouve beau mais nargueur car sortir est devenu une heure valable comme pour un ticket de bus.
Alors le reste de mes heures éveillées, je vais de temps en temps à ma fenêtre, puis je regarde les oiseaux voler et les papillons peu mais si jolis et libres.
Si un masque obligatoire peut me rendre la sortie libre dans la nature alors cela est bien suffisant, je ne demande pas les plages, je ne demande pas de longues vacances hors de chez moi, je ne demande pas non plus de vacances dans une maison de location mais juste marcher plus d'une heure, être juste de libre de respirer hors de mon 35 mètres carrés sans jardin, avoir un minimum de sociabilisation car dans ce confinement on ne parle pratiquement que des enfants ayant besoin de bouger ou des personnes âgées isolées et fragiles, si on arrêtait de mettre tout le monde par catégorie ou cas, comme il est souvent utilisé dans la plupart des domaines car au final le confinement il a touché tout le monde.
Il a pris des vies de tout âge mais aussi laissé des séquelles qui ne se verront peut-être pas chez certain.
La joie de vivre s'est perdu dans ce virus, il va falloir que chacun le retrouve mais avec demain qui est devenu incertain.
Ou tous ces gens devenu triste du jour au lendemain.
L'après 11 mai ne sera jamais comme avant pour personne, tout le monde le dit, personne n'est sorti voir comment ça allait se passer.
Chacun devra y trouver une place, redémarrer où tout s'est arrêté mais tout ça pas sans peur du virus et peut-être peur de sortir pour certains.
Tiffany