JOURNAL DE MA CHAMBRE - L'ERRANCE
JOURNAL DE MA CHAMBRE
L’ERRANCE
Au souffle du printemps s’épanouissent les fleurs du cerisier
Un vent impérieux bouscule leur fragilité
Il décoiffe au passage le goéland curieux
Affolé, l’oisillon apeuré retient son souffle
Une pauvrette en haillon attire son attention
Vagabonde fatiguée, au regard perdu
Elle déambule sans horizon traînant son baluchon
La misère, la faim ont brisé et éteint son visage
Sur ce pauvre bateau qui n’était que tangage
Loin de son pays nid de désespérance
Effacer le vécu des horribles souffrances
Elle erre de village en village
Cherchant d’apaisantes images
Un chemin fleuri au reposant rivage
Où sa vie et ses rêves ne feront pas naufrage
Où le coronavirus ne sera pas sur son passage
Maryvonne
L’ERRANCE
Au souffle du printemps s’épanouissent les fleurs du cerisier
Un vent impérieux bouscule leur fragilité
Il décoiffe au passage le goéland curieux
Affolé, l’oisillon apeuré retient son souffle
Une pauvrette en haillon attire son attention
Vagabonde fatiguée, au regard perdu
Elle déambule sans horizon traînant son baluchon
La misère, la faim ont brisé et éteint son visage
Sur ce pauvre bateau qui n’était que tangage
Loin de son pays nid de désespérance
Effacer le vécu des horribles souffrances
Elle erre de village en village
Cherchant d’apaisantes images
Un chemin fleuri au reposant rivage
Où sa vie et ses rêves ne feront pas naufrage
Où le coronavirus ne sera pas sur son passage
Maryvonne