DE MA FENÊTRE - Un putain de cri de joie
DE MA FENÊTRE
De ce premier jour
Je regarde autour
Les fringues s'installent
Douceur du printemps
Mon salon c'est un peu ma chambre
Entre 4 murs
Rêver de sortir
Humer l'air des oiseaux
Câliner les arbres
Sentir le vent glissant sur la peau
Et les fleurs pousser
L'herbe verte qui sent bon lorsqu'elle est tondue
J'écoute de chez moi le chant du merle au soir
Applaudie tous les soirs pour dire merci
Ma chambre c'est le paradis perdu
Je retrouve des trésors insoupçonnés
Une pièce de monnaie un bijou.
De ce deuxième jour
Je commence à comprendre que ça va être long...
Pour tenir.
Groupe familial sur les réseaux
Des choses que je ne fais jamais
Genre le ménage....
Et puis les jours se suivent. Se ressemblent un peu.
Dans ma chambre tout est figé.
Dehors règne un silence hors du commun comme les jours de neige qui absorbent les pas feutrés.
Quand le soleil s'éteint j'observe ma décoration, ces guirlandes qui clignotent. La musique trop forte.
Et moi qui écris. Seule dans une légère obscurité.
Je me recentre sur mes pensées.
Cogite peut-être un peu trop .
Le moral dans les chaussettes quand les jours défilent. De la vie de perdue. Elle qui est déjà courte.
Mais notre vision
Va droit devant
Je suis sur mon divan
Pour la bonne cause
A vrai dire j'ai la trouille. Comme beaucoup d'autres. On sort les masques, les gants.
Je veux revoir les papillons.
Les bêtes du Bon Dieu, qui nous épargne pas beaucoup.
On sortira plus fort. Et on s'apercevra que la nature est belle autour.
Voilà c'est la fin de mon voyage autour de ma chambre. On n'est pas encore sorti mais je crierais ce jour-là. Un putain de cri de joie. Je courais sous les étoiles et danserais sous la pluie.
De ce premier jour
Je regarde autour
Les fringues s'installent
Douceur du printemps
Mon salon c'est un peu ma chambre
Entre 4 murs
Rêver de sortir
Humer l'air des oiseaux
Câliner les arbres
Sentir le vent glissant sur la peau
Et les fleurs pousser
L'herbe verte qui sent bon lorsqu'elle est tondue
J'écoute de chez moi le chant du merle au soir
Applaudie tous les soirs pour dire merci
Ma chambre c'est le paradis perdu
Je retrouve des trésors insoupçonnés
Une pièce de monnaie un bijou.
De ce deuxième jour
Je commence à comprendre que ça va être long...
Pour tenir.
Groupe familial sur les réseaux
Des choses que je ne fais jamais
Genre le ménage....
Et puis les jours se suivent. Se ressemblent un peu.
Dans ma chambre tout est figé.
Dehors règne un silence hors du commun comme les jours de neige qui absorbent les pas feutrés.
Quand le soleil s'éteint j'observe ma décoration, ces guirlandes qui clignotent. La musique trop forte.
Et moi qui écris. Seule dans une légère obscurité.
Je me recentre sur mes pensées.
Cogite peut-être un peu trop .
Le moral dans les chaussettes quand les jours défilent. De la vie de perdue. Elle qui est déjà courte.
Mais notre vision
Va droit devant
Je suis sur mon divan
Pour la bonne cause
A vrai dire j'ai la trouille. Comme beaucoup d'autres. On sort les masques, les gants.
Je veux revoir les papillons.
Les bêtes du Bon Dieu, qui nous épargne pas beaucoup.
On sortira plus fort. Et on s'apercevra que la nature est belle autour.
Voilà c'est la fin de mon voyage autour de ma chambre. On n'est pas encore sorti mais je crierais ce jour-là. Un putain de cri de joie. Je courais sous les étoiles et danserais sous la pluie.
Anonyme
